ÉLECTIONS : ENTRE ÔTE TOI QUE JE M’Y METTE ET L’ENFER C’EST L’AUTRE! DE QUI LA VÉRITÉ SORT ?

À 5 jours du lancement de la campagne électorale, les choses bougent déjà au niveau des quartiers généraux des candidats.

Si nous assistons déjà à une bataille farouche lors de la précampagne des élections prévues le 20 décembre à travers des effigies, polos, banderoles et autres dans nos différents coins, ces duels dans certaines municipalités de la ville de Kinshasa risquent de prendre une autre tournure.

Blanchard Dikambi Tshangu, cadre du parti politique de la Convention pour la République et la Démocratie et David Tshimanga, directeur de cabinet adjoint du vice-gouverneur de la ville de Kinshasa et cadre du parti politique l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) se sont lancés dans une bataille sans gant dans la municipalité de Masina.

En effet, dans la matinée du mardi 14 novembre 2023, pendant que les yeux et les oreilles des Congolais étaient focalisés pour suivre à travers les différents canaux des communications le discours du Chef de l’État devant la nation au congrès du parlement, à Masina, c’était presque un début d’une guerre civile.

En effet, ces derniers temps, nous assistons aux inondations des avenues et quartiers suite aux fortes pluies qui ne cessent de se battre à travers la ville de Kinshasa. 

À Masina, une franche partie de la population derrière David Tshimanga, candidat à la provinciale de cette municipalité avait sollicité auprès de celui-ci le curage de la rivière du quartier 3.

Proche de sa base, l’actuel directeur de cabinet du vice-gouverneur Gérard Mulumba avait décidé de venir en aide à cette population en sollicitant un chenillard pour procéder au curage de cette rivière.

Alors que l’engin faisait son travail dans cette rivière précisément sur l’avenue 5 ans toujours dans ce quartier 3, la machine va rencontrer le pont construit par le brave Blanchard Dikambi Tshangu, promoteur de la chaîne Allo Peuple Tv (TNT).

D’où sort la vérité entre ces deux candidats ?

Blanchard Dikambi s’explique : « j’étais surpris de voir le pont construit avec mes propres moyens être démoli sans même me mettre au parfum », a-t-il lâché dans une émission télévisée Allô Presse.

C’était si simple de m’appeler au téléphone, car mon numéro se trouve sur le pancarte portant mon nom juste devant le pont. Alors qu’il savait bien que le pont n’allait pas faciliter son engin qui faisait le curage de la rivière de bien continuer le travail, il allait tout simplement travailler en collaboration avec ma personne pour mettre en place une stratégie pouvant permettre la poursuite des travaux dans l’autre partie de la rivière, a-t-il ajouté.

Et de poursuivre : « pendant que cette population souffrait des inondations en 2019 jusqu’au début de l’année 2023, ni Ngobila le gouverneur, ni Gérard Mulumba, vice-gouverneur et lui-même n’ont jamais assisté ces habitants du quartier 3. Je vous épargne seulement du nom du ministre des ITPR. Et pendant cette précampagne, un gars qui sort du néant, bombant sa torse pour venir imposer à ses militants de détruire un pont qu’il n’a pas construit. »

« Je ne suis pas en course avec quelqu’un à Masina, mais au moins l’acte posé par ce monsieur est injuste, car il pouvait accepter la collaboration pour épargner nos électeurs à assister à tout qu’ils sont vu là. Le geste était pour l’intérêt de tous, mais le faire détruire sans prévenir, cher vice-gouverneur veillez vous saisir de ce dossier. »

Et pour clore : « le Congolais n’appartient pas à un seul clan des Tshimanga ou des Mulumba. Tous sont de l’union sacrée, protégeons l’image de notre président Félix Tshisekedi. »

De son côté David Tshimanga :

« Je n’aimerais pas beaucoup parler de ce dossier, car la population riveraine peut témoigner, et les images existent aussi », a-t-il écrit à l’éditeur Akim Kakimosiko.

« J’ai grandi dans ce quartier et sur cette avenue 5 ans entre mes 7 ans à 10 ans. Je suis venu juste en aide à la population qui m’a vu grandir. Au moment où l’engin était buté, j’étais dans l’obligation de lui appeler pour qu’on puisse déplacer le pont afin de permettre au chenillard de poursuivre le curage. Option conclue et sur le champ un ajusteur est arrivé et je l’ai payé pour tout le travail à faire, a-t-il ajouté.

Il poursuit : « Chose surprenante, juste après j’ai commencé à recevoir des postes, des publications, des interviews faits par lui, avec une version tronquée ».

Et de conclure : « Je suis très déçu de lui entendre parler de contrevérité à mon égard et à l’égard de mon parrain politique, l’excellence «Gekoko» jusqu’à tenir des propos diffamatoires, tribaux et injurieux ».

Qui dit vrai ?

C’est qui est sûr la bataille est lancée pour l’unique siège de la provinciale pour la commune de Masina entre ces deux candidats périssent de talents.

AKIM KAKIMOSIKO

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